Psychoanalyse, Psychotherapie, Supervision, Coaching
La méthode ne vaut que par la personnalité de celui ou celle qui l'applique.
Comme je suis une jungienne convaincue, je me dois d'expliciter ce choix.
Mon arrivée en psychanalyse se fit par la porte freudienne, mais je me suis rapidement sentie plus à l'aise avec la pensée jungienne.
Jung a en effet une attitude tournée vers l'avenir, sans pour autant nier l'impact du passé. Il pose moins la question des causes du symptôme que celle de sa signification symbolique pour l'Individuation.
Par Individuation, il entend le processus de transformation intérieure qui suppose une confrontation avec l'Ombre (traits de caractères jugés inacceptables, refoulés, déniés ou clivés), pour tendre vers une réconciliation entre les tendances contradictoires de notre âme inquiète.
La transformation peut-être spontanée, mais demande parfois l'intervention d'un tiers compétent, d'un(e) thérapeute, lorsqu'elle est contrariée. Car l'autre, les autres, sont les acteurs incontournables de ce processus.
Cette intervention permet au Conscient d’éviter les cercles vicieux de l'Ombre grâce à l’activation des ressources autorégulatrices dont dépend l'Individuation. J'apprécie cette approche optimiste, plus fascinée par le potentiel à mettre en œuvre, que par les causes obscures d'une pathologie.
L'approche optimiste se fait généreuse grâce à l'hypothèse de l'Inconscient collectif : chaque individu, au-delà de son histoire personnelle, est intimement relié à l'histoire de l'humanité. De quoi encourager l'Ego à se relativiser et l'âme à s'épanouir.
Être thérapeute pour moi, c'est activer ces ressources insoupçonnées, non seulement par une écoute et un dialogue bienveillants, mais aussi par le travail approfondi du matériel symbolique que sont les rêves, les dessins, le modelage ou tout autre support.
La psychothérapie permet aux intéressés d'oeuvrer ensemble contre les souffrances inutiles et/ou de rendre les souffrances inéluctables, sinon acceptables, du moins tolérables.
Mon hypothèse de travail favorite: c’est la créativité non réalisée qui rend „malade“, c’est pourquoi il vaut mieux encourager votre potentiel plutôt que le sacrifier aux règles de la vie sociale. Dans le meilleur des cas, créativité et adaptation sociale devraient s’équilibrer.